L’importance de s’excuser auprès de vos enfants lorsque vous vous trompez

Présenter des excuses à quelqu’un n’est pas uniquement un signe de respect à son égard mais également un témoignage du respect que l’on a pour soi-même. Reconnaître sincèrement ses torts est un signe d’humilité qui renvoie à notre humanité. Si ce geste est libérateur, il s’agit bien souvent de mettre sa fierté de côté. Encore plus, lorsqu’il s’agit de s’excuser auprès de son enfant.

Présenter ses excuses est un acte qui nous permet d’évoluer et de mûrir, en tant que personne. Bien que l’intention soit louable, elle n’a de sens que lorsqu’elle est accompagnée d’actions qui le prouvent. Cela implique d’éviter de répéter les erreurs commises vis-à-vis d’une personne, notamment quand celle-ci nous est chère. Et c’est d’autant plus important, lorsque la relation parent-enfant est en jeu !

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L’importance de s’excuser auprès de vos enfants lorsque vous vous trompez

La relation parent-enfant est unique et fait partie des plus belles expériences qu’une personne puisse vivre. Parfois, l’amour que l’on éprouve pour notre enfant n’est pas toujours exprimé de la bonne manière. Chaque parent et dans sa volonté de bien faire n’est pas à l’abri de commettre des erreurs, en criant voire en se comportant mal avec son enfant. Mais si les erreurs font partie de l’aventure parentale, s’excuser auprès de son enfant est d’une importance capitale.

S’il est utile de rappeler que le parent ne peut être une figure parfaite, le fait de s’excuser auprès de son enfant est une manière de bien façonner son image en tant que papa ou maman. De le traiter d’égal à égal. L’enfant se sent tout de suite respecté, reconnu. Vous lui apportez un sentiment d’empathie, de sécurité et de confiance.

S’excuser auprès de son enfant : un acte éducatif

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Contrairement à ce que peuvent penser plusieurs parents, s’excuser auprès de son enfant n’est pas un signe de faiblesse ou un manque d’autorité. C’est surtout une façon de montrer que les erreurs peuvent être corrigées. De cette manière, le parent et l’enfant fortifient leur lien. Cette dynamique est une base solide depuis laquelle les deux partis tirent des leçons importantes.

Corriger une erreur est un signe de sagesse, et cela passe par l’adoption d’attitudes appropriées. On comprend, dès lors, que les erreurs ne sont pas des choses que l’on doit enterrer mais des outils éducatifs à s’approprier afin d’aller de l’avant. Parents et enfants en sortiront grandis !

S’excuser est le cœur de valeurs importantes : le respect et l’amour

Comme souligné précédemment, s’excuser sincèrement en laissant sous-entendre qu’il y aura du changement est la preuve du respect que vous éprouvez pour votre enfant. C’est une remarquable façon de leur permettre de développer leur estime de soi, leurs valeurs, la considération qu’ils ont pour leur entourage et bien plus encore.

Consciemment ou inconsciemment, l’enfant comprend que son parent est un individu consciencieux et responsable. D’un point de vue parental, l’acte est libérateur puisqu’il permet à l’enfant de comprendre que toute personne peut se tromper, parents y compris !

Ce faisant, le papa ou la maman donne également un exemple de cohérence. Un parent cohérent est celui qui inculque des valeurs, un mode de vie et des règles qu’il applique à lui-même au quotidien.

Comment s’excuser auprès de son enfant ?

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Pour s’excuser auprès de son enfant, il n’y a pas de mode d’emploi, tout dépend des cas de figure. Certains enfants acceptent l’excuse rapidement, tandis que d’autres ont besoin de plus de temps avant de retrouver leur calme. Dans le cas où l’enfant est en proie à la colère, attendez quelques minutes avant de vous excuser.

Une fois que vous lui parlerez, regardez-le droit dans les yeux et mettez-vous à son niveau. Cette posture mettra votre enfant à l’aise.

Exprimez clairement vos excuses par des expressions bien claires telles que “je suis désolé” et abstenez-vous d’édulcorer votre responsabilité par des phrases qui atténuent l’acte qui a offensé votre enfant. Si vous le faites, il comprendra la dimension superficielle de vos excuses. Un exemple qui tiendrait compte de votre responsabilité ressemblerait à ceci : “Excuse-moi d’avoir hurlé, j’aurai dû garder mon calme”. On évite les “ Excuse-moi d’avoir hurlé, mais tu m’as poussé à bout !”.